dimanche 22 novembre 2009

Bienvenue sur le blog des manga en Normandie.

Ce blog est ouvert à tous les passionnés de Manga et de culture japonaise de la région normande. Soyez les bienvenus !

LE MANGA ? C’est LA bande dessinée japonaise. Son format poche présente l’intérêt de pouvoir l’emmener et le lire partout (dans les très nombreux transports en commun, dans les très longues files d’attente…) si bien qu’il fait partie intégrante de la société japonaise. Il existe autant de catégories de mangas que de catégories de lecteurs : écolier, femme active, adolescent, cadre… C’est une littérature à part entière avec sa multitude de genres (fantastique, humoristique, policier, érotique, historique…). Comme toute autre forme écrite au Japon, le manga se lit de droite à gauche (pages, cases et bulles). De faible coût, il est publié en noir & blanc et protégé par une simple jaquette en couleur. Sa narration se partage en chapitres qui correspondent le plus souvent aux épisodes que l’on peut trouver en avant première dans les magazines de pré-publication. Ces derniers sont légion, la plupart des mangas ne connaissant d’ailleurs que cet unique support. Les lecteurs réagissent d’une semaine à l’autre sur leur titre préféré, envoient leurs critiques et leurs conseils à l’auteur. Être publié par la suite dans un recueil c’est le début de la gloire pour le mangaka. Alors être traduit !

En France. L’époque où le manga était une lecture restreinte à un public de connaisseurs et de "japanophone" est bel et bien révolue. Longtemps décrié (et à tort) pour son caractère violent le manga trouve maintenant sa place aux côtés de nos chères bandes dessinées. Les trentenaires d’aujourd’hui, bercés dans leur enfance par les dessins animés japonais (Heidi, Albator, Cat’s Eyes, ou Goldorak pour n’en citer qu’une infime partie) et le succès toujours grandissant de réalisateurs comme Hayao Miyazaki (Nausicaa, Princesse Mononoké, le Voyage de Chihiro, le Château Ambulant) ou Isao Takahata (le Tombeau des Lucioles) y sont certainement pour beaucoup. Les premières éditions de mangas étaient adaptées à la lecture française. Il suffisait pour cela à l’éditeur d’inverser les planches (comme dans un miroir) et le tour était joué. Seulement cette manipulation entraînait aussi de grandes erreurs d’adaptation si la traduction n’allait pas de paire. Les grands exemples sont des fautes de latéralisation (le héros parle de sa main droite et c’est sa main gauche qu’il désigne sur le dessin) ainsi qu’une inversion de tout ce que le dessin peut contenir comme inscriptions en japonais (les enseignes, les emblèmes de clans, les kanji et autres idéogrammes). Dans un souci de fidélité et de respect de l’œuvre, de plus en plus de traducteurs ont pris l’habitude de garder le sens original de lecture (de droite à gauche) et la pratique s’est maintenant généralisée.

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